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RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR DU CHIEN ET REEDUCATION

La rupture du ligament croisée antérieur (RLCA) est une pathologie assez fréquente notamment chez les grandes races de chiens.

On pourrait presque dire qu’il existe autant de techniques chirurgicales que de chirurgiens… et d’une manière générale, mieux vaut pour ce type d’intervention s’en remettre aux mains d’un vétérinaire experimenté dans ce domaine qui maîtrisera sa propre technique.

Un très bon article de notre confrère le Dr RAGETLY fait le point sur les différentes techniques couramment proposées.

Quoi qu’il en soit, la rééducation post-opératoire est rééllement un plus pour aider l’animal à réupérer au plus vite et lui éviter de reporter une grande partie de son poids sur l’autre membre, bien souvent prédisposé lui aussi à cette rupture ligamentaire.

Le travail du physiothérapeute sera à la fois de gérer la douleur lorsqu’il y en a, de conserver ou restituer la souplesse articuaire et d’éviter la perte de masse musculaire. Les thérapie utilisées seront à adapter à l’état de l’animal au moment de la consultation initiale.

Nous aurons bien souvent recours à des exercices de kinésithérapie passive permettant de mobiliser en douceur l’articulation tout en lui redonnant ou maintenant sa souplesse. L’animal bénéficiera aussi dès que la consolidation tissulaire le permettra des bienfaits de l’eau avec principalement un travail sur tapis immergé (préférable à la nage pour laquelle il n’y a pas d’appui au sol, cet appui droit et régulier étant à travailler).

Nous vous recommandons vivement d’attendre le moins possible pour commencer la rééducation, ce qui évitera peut-être à votre animal une longue rééducation. Dans certains pays ou la physiothérapie est développée depuis des années, la rééducation commence le jour même de la chirurgie ! Chez l’homme, celui-ci va d’ailleurs chez le kiné dès le lendemain de sa chirurgie…

Le travail sera alors bien souvent un travail passif et tout en douceur privilégiant la gestion de la douleur notamment à l’aide du laser thérapeutique, le maintien de la mobilité articulaire par de simples exercices de flexion/extension ou de pédalage, le retour précoce à une démarche “normale”. Les exercices plus “physiques”(kinésithérapie active), toujours tout en douceur et en mouvements controlés, ne commenceront qu’un peu plus tard.